Lorsque l’on rénove une maison, cela prend du temps et de l’énergie ! Les pièces sont souvent rénovées les unes après les autres et le plan de la maison a tendance à changer au fil des mois et des années, la fonction des pièces jouant ainsi aux chaises musicales ! Découvrez la transformation de cette salle de jeu, chambre parentale en devenir :
Andrea et son mari rénovent une jolie maison dans l’ouest parisien. La famille s’est agrandie et leur besoin d’espace a évolué posant ainsi la question du positionnement de leur chambre parentale dans la maison. Ils avaient déjà une petite idée : transformer l’actuelle salle de jeu sous les toits en chambre cosy pour eux.
Mais Andrea avait du mal à se projeter dans cette pièce haute de plafond d’un côté et toute en longueur. J’ai eu le plaisir de l’accompagner. Voici mes propositions.
Avant : une salle de jeu bien occupée
Initialement occupée en salle de jeu, la pièce est longue mais étroite (3,90 x 2,40 m) et en partie mansardée. Haute de plafond, elle est éclairée par une fenêtre et un vélux, ce qui la rend très lumineuse et agréable.
Andrea a déjà peint le mur du fond et les poutres en gris anthracite, couleur qu’elle affectionne et souhaite garder, mais elle ne sait pas comment habiller le long mur blanc face à la fenêtre pour casser son effet masse tout en hauteur.
Côté éclairage artificiel, la pièce n’a qu’une sortie électrique en applique sur le grand mur blanc, complétée par des lampes sur pied.
Pour ce qui est du mobilier qu’Andrea possède déjà, un lit king size à la tête de lit capitonnée et son banc assorti, ils peuvent être changés si nécessaire. Le dressing parental est lui déjà prévu pour être positionné sur le palier.
Après : une chambre parentale,
2 ambiances.
Proposition Numéro 1 : dormir en haut des cimes !
Pour la première proposition, je suis partie sur une positionnement classique du lit mais dans une ambiance chalet de montagne avec vue !
Matières végétales, tissus doux et chaleureux, paysage de montagne qui crée un cocon enneigé… dépaysement assuré !
Nouveau lit en 160 cm de large et tête de lit sur-mesure intégrant les rangements dans la niche existante revisitée toute de chêne et gris vêtue, lit en bois, tissus en tweed et tartan, papier-peint « Les cimes » d’Isidore Leroy, suspension design Flos, reliée à l’applique et quelques touches de laiton transforment cette pièce en nid douillet d’altitude.
Le papier-peint vient casser l’effet masse du mur blanc. Un grand miroir sur pied vient faire la transition entre les différents traitements du mur tout en reflétant la lumière de la fenêtre. Un fauteuil recouvert de tweed réchauffe ces montagnes enneigées.
Proposition Numéro 2 : Mettre son lit en scène
Pour la deuxième proposition, j’ai choisi de garder le mobilier d’Andrea et de l’intégrer dans une « boite » anthracite pour créer deux espaces dans la pièce et casser de cette manière la masse de ce long mur blanc comme souhaité par Andrea.
Codes graphiques et tropiques pour cette version au lit perché dans sa cabane estrade.
Le lit et le banc d’Andrea sont replacés dans cette proposition en 2 zones.
La niche et le mur du fond sont recouverts de la tapisserie « Amazon » d’Isidore Leroy, complété par un sous bassement pour créer un cadre à ce paysage.
Le lit est positionné face à la fenêtre pour s’étendre sur toute sa largeur sur une estrade cachant des grands tiroirs de rangement, encadré de lampe et lampadaire sur pied en laiton et marbre de chez Flos et surplombé par une large suspension en bambou Made.
Des tissus graphiques dynamisent la boite anthracite. Boite qui casse le mur dans sa longueur et crée deux zones : une alcôve qui se prête au sommeil et une zone blanche à la descente de lit douillette agrémentée de son banc et d’autres boites murales pour ranger bijoux et accessoires beauté.
Voici 2 petits avant/après pour vous aider dans ce choix difficile !
Une chambre, 2 ambiances, jungle graphique ou haute montagne. Je ne sais pas vous mais moi j’ai hâte de savoir ce qu’Andrea et son mari vont choisir 😉